Karin TL
27 juillet 2021
L'été semble bouder la Normandie. Le ciel gris ne cesse de pleurer. Il n'arrivera pas à me contaminer. Certainement pas, même ! Impossible de pleurer quand je suis en pétard. En pétard après tout et rien. Simplement car je suis fatiguée, je le sais. Simplement car tout se complique dans ma tête alors que tout semble si simple sur le papier. Dernière ligne droite avant les vacances. Et avec ça, la valse des pseudos urgences : "Oui, je pars en vacances quinze jours. Non, ce dossier n'est pas urgent. Oui, je pourrai le traiter dès mon retour." Et avec ça, la valse des nuits blanches : "J'ai mal aux pieds... Oups, maintenant ce sont tous mes os que je sens... Où sont passés mes cachetons d'opium ?" Et avec ça, l'envie de ne rien faire. Rien de rien. Juste remettre tout au lendemain. Pour le lendemain me retrouver un peu plus noyée... et trahie par ce corps qui ne veut plus jouer à la course contre la montre. Plus que deux jours et... il pourra n'en faire qu'à sa tête.
"Allez, sacrée carcasse, on serre les dents encore une fois. Après, promis, je te fous la paix et je te promets un peu de farniente !"